Le Guide Duchemin

01 juillet 2005

Edito

Mais qui sont les Duchemin ? Là est la question.
Oh il ne s’agit pas d’inspecteurs à la solde d’un guide quelconque, non. Le guide Duchemin, c’est bien plus, c’est une association de bienfaiteurs de la « gastronomie » qui n’a pas peur d’avancer démasquée…
Le guide Duchemin ne dépend de rien, de personne. Il se fait juste le mercenaire, la voix du client, qui parfois peut trouver l’addition trop salée, cette voix dont les restaurateurs peu zélés se foutent éperdument quand la note est réglée.
Le guide Duchemin n’a de dépendance que celle de son palais et de sa dignité.

Pourquoi ce blog ?
Parce que « y’en a marre » comme dirait notre gourou spirituel Jean-Pierre Coffe dans peu crédible pub pour yaourts minceur.
Y’en a marre de se faire pigeonner !
Y’en a marre de constater que parfois la réalité dépasse la fiction.
Souvenez-vous de l’Aile ou la Cuisse… Souvenez-vous Louis De Funès ( notre mentor, un de plus et non des moindres) déguisé en américain, inspectant l’Auberge de la Truite. Et bien… nous avons pu constater, que l’Auberge de la Truite existait… hélas... sous plusieurs formes et cela à maintes reprises…

Nous sommes une bande d’amis, un peu éparpillés par la force du temps et des évènements au Nord de notre hexagone.
Nous fréquentons souvent les restaurants lorsque nous nous retrouvons et nous y vivons des aventures mémorables parce que nous n’avons pas la langue dans notre poche, ni les yeux rivés à notre assiette.
Parfois nos repas, dîners virent aux sketchs. Sans doute avons-nous un certain don pour dénicher les établissements « Tricatel ». A croire aussi parfois, que nous sommes sous le joug d’une malédiction culinaire…

Quand nous pénétrons plus ou moins hasardeusement dans un établissement, nous n’attendons pas de celui-ci qu’il nous offre un service parfait, mécanique, ni une nourriture exceptionnelle, « étoilable ». Nous attendons simplement que le contrat qu’implique le menu affiché à l’entrée soit respecté et que nous aussi, par là même, le soyons ( respectés).

Suite à nos récentes déconvenues gastronomiques, nous avons décidé d’agir, de mettre à l’écrit toutes nos expériences. Désormais, tous les établissements que nous visiterons seront passés au crible, les meilleurs comme les pires.

Alors toi le petit « restaurateur peu scrupuleux », qui exploites ton personnel, qui lésines sur l’hygiène, qui radines sur la qualité de tes produits…Oui, tu peux trembler petit « restaurateur », toi usurpateur, qui pensais pouvoir faire de la cuisine un commerce aveugle et dépourvu de sens, des sens.
Le domaine dans lequel tu œuvres est un art. Ne l’oublie jamais. Et le client assis à ta table est une personne pas seulement un porte-monnaie.


AurelieDuchemin